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La chanson de fin du voyage

A chanter sur l’air de « Fanchon ». Les paroles sont dues à Marie-Laure et Myriam.

Amis, c’est la fin du voyage,
Frontières passées, collés serrés,
Mené à bien ce convoyage,
Grâce à nous tous, il s’est bien déroulé.
Ah que cette aventure est belle,
On mérite bien notre gazelle !

Refrain
On aime à rire, on aime à boire
On aime à chanter entre nous.
On aime à rire, on aime à boire,
On aime à trinquer entre nous. (bis)

Amis, il faut que l’on vous dise :
Que la cuisine elle est exquise
Par nos cuistos toujours très pros
Qui nous mijotent de vras menus gastros.
Ils sont vraiment phéoménaux
Ei nous bichonnent nos apéros.

Amis une autre chose à vous confier
Nos mécanos ils sont géniaux
Toujours dispo, tip top chrono,
Sans eux on n’passerait pas les Pyrénées
Carburateurs, cardans cassés,
Calculateurs, rien n’a de secrets !

Merci à vous, Patrice, Christian,et Jean
Convoi géré très posément
Pour toute cette énergie donnée
Ce temps passé à négocier.
Briefings, passeports, pleins d’carburant
C’est un sacré investissement !

Amis, c’est la fin du voyage
Maint’nant allons dans les villages
Pour distribuer les ambulances
Qui sillonn’ront la Casamance,
Rout’ de la Solidarité
Et de l’Amitié partagée.

Rue Jean Lassalas à Ziguinchor

La municipalité de Ziguinchor a décidé de donner à une rue importante de la ville le nom de Jean Lassalas, le fondateur de l’Association des Anciens et Amis de la Casamance.

Jean avait choisi de s’installer en Casamance à l’issue de son service militaire effectué à Thiès et il allait résider à Ziguinchor jusqu’à l’indépendance. Il avait, entre autres, créé à Ziguinchor une entreprise d’électricité, ouvert trois cinémas, et établi des liens étroits avec la population casamançaise et tous ceux qui allaient à partir de 1960 être des acteurs importants de la vie économique et politique de la région.

De retour en France, il avait entrepris de réunir des français qui comme lui avaient vécu en Casamance, autour d’un projet d’aide au développement, plus particulièrement dans les domaines de la santé et l’éducation. Ce projet s’est concrétisé en 1993 par le premier convoi de voitures, des 4L, à remettre à des postes de santé. Ce projet s’est poursuivi comme on sait par des convois tous les deux ans ainsi que des missions médicales.

Une cérémonie était organisée ce dimanche matin dans la rue en question, qui mène de l’hotel Aubert à l’ancien cinéma Vox (en cours de démolition pour construire un nouveau complexe cinématographique)

La municipalité de Ziguinchor a voulu ainsi honorer Jean, et à travers lui, témoigner toute sa reconnaissance à notre association.

Sous le chapiteau avaient pris place les nombreux membres de l’association, convoyeurs et leurs invités, ainsi qu’un grand nombre de personnalités locales.

Entre autres, une bande d’olbygeois entourait Jean.

Au cours de cette cérémonie, ont pris la parole successivement ;

  • Patrice Papot,  président de notre association ;
  • Jean-Pascal M’ba, président de la Chambre de Commerce de Ziguinchor ;
  • Christian Jacquot-Aubert, représentant la famille Aubert, et dont le grand-père était un ami de Jean ;
  • Jean Lassalas, l’invité d’honneur de la présente fête ;
  • le député-maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé

en présence de l’ambassadeur du Sénégal en Gambie, Paul Badji, ami de Jean et de  l’association, de la Consule de France, des autorités militaires, et des représentants du préfet, du gouverneur, du président du conseil départemental, et des autorités religieuses.

Discours et intermèdes musicaux.

L’émotion était perceptible quand le griot de service a demandé que soit chanté en choeur le chant de la paix.

Puis l’on découvrit la plaque.

Un cocktail était offert pour achever cette cérémonie.

Chacun a ensuite pris ses quartiers pour un week-end de pause.

Le blog fait la pause également et redonnera des nouvelles lundi.


PS : Vor le reportage et la vidéo  qui ont été consacrés à cette cérémonie par le site casamançais GMS


LA MAIRIE DE ZIGUINCHOR HONORE L’ASSOCIATION DES ANCIENS ET AMIS DE LA CASAMANCE

Première journée à Ziguinchor

L’avion de Dakar est arrivé à 8h45 comme prévu avec les passagers qu’on attendait, accueillis à l’aéroport. Fatigué(e)s par le voyage, conduits à leur hotel.

Sur le parking de la cathédrale, matinée de travail, vidage et lavage des voitures, tri du matériel. Dernier pique-nique sous les arbres, avec tous les présents cette fois.

L’après midi une délégation a livré les nombreux colis destinés à l’école Harmonie, réceptionnés par des membres de l’association « Sous le manguier », qui a construit l’école dans laquelle a été ajoutée récemment une bibliothèque pour les habitants du quartier. Les experts en ont profité pour vérifier le bon état du tourniquet réparé lors de leur précédent passage.

Réception à la Gouvernance. Les convoyeurs ont mis la tenue de circonstance. Après les discours, remise symbolique des clés à M. le Gouverneur, des voitures 2 et 12  laissées à Ziguinchor pour affectation à l’hopital général.

Tandis qu’au dessus de nos têtes, des ibis Tantale vivent leur vie d’Ibis Tantale.

C’était l’occasion de faire la photo des « filles du convoi ».

Des pirogues accostent non loin de là sur la rive du fleuve Casamance.

 

 

Arrivés à Ziguinchor !

Le convoi est parvenu ce soir à Ziguinchor, en nuit, après une longue journée consacrée pour l’essentiel à attendre : les formalités aux frontières (Sénégal – Gambie – puis Gambie – Sénégal, côté Casamance) et la passage du bac  ; le pont est enfin en  construction  !

Sur le bord de la « route » du bac, attendent leur tour de nombreux camions et bus ; nous avons eu le temps d’observer quelques singes et une belle espèce de libellule…

Nous avons ensuite parcouru la route de la Gambie jusqu’à Ziguinchor presque entièrement de nuit. Nous étions attendus  par un groupe d’amis venus pour la  période de livraison des véhicules. Demain samedi d’autres « accompagnants » vont arriver par avion ainsi que d’autres membres des missions médicales.

Hier, nous avons quitté Lac Rose dans l’après-midi seulement, en attendant que les formalités de douane soient effectuées à Dakar.

Nous avons alors pris la route du sud : M’bour, Kaolac, Nioro du Rip, très chargée en camions, pour atteindre fort tard notre campement sommaire quelques kilomètres à peine avant la frontière gambienne.

 

Journée de détente au Lac Rose

ATTENTION : pas de blog demain, le prochain article sera après l’arrivée à Ziguinchor

L’Etoile du Lac Rose est un lieu agréable pour un campement confortable ; on y profite pour le même prix modique d’une salle de restaurant et d’une piscine ; on ne s’en plaindra pas après la précarité des campements précédents !

Il n’y a pas repos pour tous. Nos mécaniciens  passent la journée à réparer les pannes petites ou grandes, pour la plupart dues aux conditions difficiles de ces derniers jours. On éprouve ici que le suivi des véhicules est indispensable à leur longévité.

Les autres iront à la découvertes de lieux remarquables de la région :

-l’île de Gorée, dans la baie de Dakar, lieu de mémoire de l’esclavagisme, et aujourd’hui lieu de sérénité ;

-le port de pêche de Cayar, une plage en fait ou s’amarrent des centaines de pirogues au retour de la pêche  et pour préparer le prochain départ.

Le poisson est vendu sur place, par le femmes des pêcheurs.

Le Lac Rose doit son nom à la couleur du sel qu’on en extrait qui est due à une bactérie.

De Saint-Louis au Lac Rose

Changement de décor perceptible au matin, dans le parc du Ranch Bango avec les palmiers qui dépassent au dessus des têtes.

Hier, les machines ont souffert autant que les hommes sur la piste, ses trous et ses ornières. La voiture 7 a subi une fracture d’un cardan que nos chirurgiens ont rapidement remplacé par une prothèse en stock.

Le parcours nous fait découvrir la récolte de l’arachide, les premiers baobabs, et les forêts de rhoniers.

Nous croisons des convois de charrettes, ainsi que des groupes de lycéens à l’heure de la sortie.

Nous arrivons au camping du lac Rose en fin d’après-midi.

Traversée de la Mauritanie

Les communications wifi ont été impossible en Mauritanie ‘réseu faible) et risquent de l’être encore au Sénégal. Le blog ne pourra peut-être pas être alimenté régulièrement.

Nous sommes arrivés ce dimanche soir au Sénégal et allons passer la nuit à Bango, non loin de Saint-Louis où nous n’allons pas nous arrêter afin de ratraper un peu du temps perdu à Tanger.
Partis de bonne heure ce matin du camping de Nouakchott.


Contournant Nouakchott, nous pensions arriver tôt, mais l’état de la route en partie en travaux a rendu le parcours long, chaotique et pénible. A un endroit nous avons même dû rebrousser chemin et emprunter une autre voie : des camions s’étaient ensablés.


Paysage de dunes et de plaines caillouteuses sur 300km.

A l’approche du fleuve Sénégal, une toute autre végétation apparaît, avec des arbres et des rizières encore vertes, puis des étangs et marécages qui forment une réserve naturelle peuplée d’oiseaux variés.

Le long de la digue où la chaussée défoncée rend la progression difficile, on croise zébus et phacochères ; des crocodiles ont été aperçus.

Nous arrivons enfin au pont de Diama, la frontière.

La veille, nous étions partis du camping de Nouakchott au lever du soleil.

L’étape était longue ; la route jusqu’à Nouakchott assez bonne, nous a permis de rouler à bonne allure.
Paysage de dunes, tantôt blanchâtres, tantôt ocre ; ou plateaux caillouteux monotones.

Végétation rare : on rencontre des dromadaires et des chèvres. Des villages aux petites habitations dispersées et souvent très colorées bordent le parcours.

Etape à Nouakchott

Le paysage de cailloux avec ici et là quelques plantes rases est monotone jusqu’à la frontière. Nos avons franchi le Tropique dont l’emplacement exact n’est plus signalé.
La zône dite « de non droit » entre Maroc et Mauritanie, contrôlée en fait par l’ONU, a été nettoyée et une route bitumée construite par le Maroc,la traverse sur une moitié seulement.

Nous campons à 10km de Nouakchott dans un camping qui domine la baie.


La journée de repos permet d’organiser un circuit en bus à travers Nouakchott et ses environs (la côte, le port)

 

Etape à Dhakla

Nous partons de bonne heure (lever à 6h). L’étape nous conduit à Dhakla, presqu’île en plein développement touristique, avec le kite-surf dans la baie.
Le site est magnifique.

Nous profitons du lieu pour faire une photo de groupe, qui vaut message d’amitié.

De Camp Bédouin à Boujdour

Au lever, on découvre l’endroit.

Matinée de repos pour profiter des dunes situées à 5km de marche.

Après déjeuner, on reprend  la route pour Boujdour, étape courte. A la sortie de Laayoune, on aperçoit le très long « tapis » qui alimente  l’usine de phosphate.