♦ Des photos nous parviennent après-coup, de la mission à l’hôpital psychiatrique.
La mission, conduite par Florence et Nadine, s’est déroulée pendant quinze jours, en parallèle des autres missions médicales et de la distribution des voitures.
L’hôpital psychiatrique est situé en brousse à quelques kilomètres du centre de Ziguinchor. Créé en 2008, il est le seul du genre au Sénégal. Les patients peuvent y être hospitalisés avec un accompagnant présent sur place pour tous les aspects de la vie quotidienne, dont la nourriture. Les pathologies sont les mêmes qu’en France. L’épilepsie est répandue.
Outre la participation aux soins, l’échange formatif est l’autre aspect essentiel de la mission. Notre association alloue une petite aide financière pour les médicaments, sous la forme d’un droit de tirage dans un centre pharmaceutique local.
Et c’est la voiture 2 qui a été remise à ce centre de soins, conduite par Christian et Jean-Paul qui ont remis les clés.
♦ Et puisqu’on est après-coup, racontons, mais pour en rire, le retour acrobatique des derniers à repartir, une bonne vingtaine de conducteurs, accompagnants et infirmières, qui devaient être de retour en France lundi matin et ne sont arrivés que mercredi dans la nuit !
Accrochons-nous !
L’avion Ziguinchor-Dakar qui transportait nos amis est arrivé avec un petit retard au nouvel aéroport de Dakar. Le Dakar-Paris d’Air France avait décollé sans les attendre !
Voilà donc le groupe, à minuit, dans le nouvel aéroport inauguré la semaine précédente et pas encore équipé pour gérer une telle situation… Pour trouver un nouveau vol, pas d’autre solution que se rendre à Dakar passer le reste de la nuit et attendre l’ouverture d’une agence de voyage.
Par chance, il reste assez de places sur un vol pour Bruxelles avec correspondance pour Lyon. Départ lundi soir.
Mais à Bruxelles, une tempête de neige bloque l’aéroport ! Plus de correspondance ! Il faudra attendre les vols pour Lyon suivants… mardi soir. Et il en faudra deux pour emmener tout le monde. Nouvelle longue attente.
Arrivés à Lyon, enfin ! Mais les bagages n’avaient pas suivi !
Retour sur Clermont en minibus sans les bagages…
Ouf, tout le monde est finalement rentré at home, fatigué, et les bagages ont tous été livrés le lendemain.
Les amis s’en souviendront !
Comme chacune des précédentes, cette 12ème Route de la Solidarité et de l’Amitié a apporté son lot de surprises, de moments agréables et d’autres moins plaisants mais qui tous donnent à la Route son petit goût d’aventure et s’ajoutent aux souvenirs qui alimenteront pendant longtemps les conversations lors des retrouvailles !