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La mission médicale 2018 s’achève

Les participantes de la mission médicale sont de retour à Ziguinchor, pour une petite pause au « Perroquet » avant le départ pour la France, et après deux semaines de travail dans les postes de santé de Sikilo et de Bagadadji.

Elles ont pour l’occasion revêtu une tenue locale.

La dernière semaine a été chaude tant par la température que par l’intensité du travail.

Séance de vaccination ; visite des postes de santé où pourront se dérouler les prochaines missions médicales, en 2019 ;  achats d’équipements pour les postes de santé, comme ces ventilateurs.

 

Quand les missions se croisent à Sikilo

Et oui, une autre mission est en cours, celle d’une équipe de mécaniciens sur place pour plusieurs semaines, Guy bien sûr, mais également Claude et Pierre. Ils ont amené une voiture qui doit permettre à l’équipe de Sikilo de se déplacer.

La voiture est malheureusement tombée en panne… Espérons qu’ils pourront réparer.

A Sikilo,  la mission médicale  ne chôme pas : nettoyage de la pharmacie, journée de consultation gratuite avec ophtalmo, gynéco, rhumato., avec plus de 500 consultants…

Et pendant ce temps, à Bagadadji aussi, les consultations sont nombreuses.

Une centaine dans la semaine en ophtalmo. et des tests de dépistage à l’école primaire.

Beaucoup de consultations pour paludisme.

Plusieurs patients ont été traités pour des éléphantiasis volumineux.

Et puis, la peinture de la maternité est terminée.

 

Une semaine est passée déjà. Tout le monde se retrouve à Kolda pour le week-end. Pour la température, autour de 35°, ça va…

 

Mission médicale : c’est parti !

Les participantes de la mission médicale sont parvenues sur les lieux et ont constitué deux équipes pour intervenir dans deux villages : Sikilo et Bagadadji.

A Sikilo, l’accueil s’est fait avec danses et présence des autorités locales et les soins ont commencé.

A Bagadadji, également et le travail a commencé, avec les consultation en ophtalmo. et distribution de lunettes. Mais aussi en éléphantiasis, affection dont le traitement sera un objet particulier de cette mission et pour laquelle de nombreux patients pourront être examinés.

Mais il était aussi prévu de repeindre la maternité, et le chantier a également démarré.

Une nouvelle mission médicale débute en Casamance

Au moment où, aux Rendez-vous du carnet de voyage de Clermont-Fd,  a lieu la projection du film « Route de la Solidarité et de l’Amitié » de Louis-Pireyre, devant 600 spectateurs, dont 80 membres de notre association, débute en Casamance une mission médicale qui va durer deux semaines.

Les participant(e)s nous confirment en images leur arrivée à Ziguinchor.

 

Il s’agit d’une courte étape avant de rejoindre les deux villages où elles sont attendues par les autorités médicales et les personnels des centres de santé. La collaboration prévue au cours de ce séjour a été définie par des échanges en amont, et les conclusions tirées d’un précédent passage qui avait permis de définir des priorités d’action.

Il y a quelques jours, quelques amis étaient venus en délégation à l’aéroport d’Aulnat, saluer le départ des clermontoises du groupe.

Nous leur adressons tous nos encouragements, en remarquant qu’elles arrivent sous le soleil et la chaleur au moment où s’annonce ici un fort refroidissement hivernal.

 

 

Route de l’Amitié et de la Solidarité : le film projeté aux Carnets de voyage

Le film « Route de la Solidarité et de l’Amitié « , réalisé par Louis Pireyre, avec des Images de Louis Pireyre (2006, 2008), Joël Sentenac (2010, 2012), Pol-Yvon Kiss (2015, 2017), et des archives antérieures, sera projeté aux « Rendez-vous du carnet de voyage » de Clermont-Ferrand,

le samedi 17 novembre 2018, à 10h

à Polydôme, place du 1er Mai, à Clermont-Ferrand

 

Le film raconte l’histoire de ce « Paris-Dakar » humanitaire (Olby – Clermont-Fd – Ziguinchor) depuis le premier convoi en 1993 jusqu’au 12ème de novembre 2017 ; les dons de voitures (des 4L au début, des Kangoo maintenant), et leur remise en état par les mécaniciens bénévoles de l’association et le concours de lycées professionnels et centres de formation ; le voyage des bénévoles qui dure trois semaines et ses aléas ;les fêtes de villages à leur arrivée ; ainsi que les missions médicales réalisées pendant ces convois. Il montre aussi la Casamance, sa culture, ses difficultés et l’importance de l’action de cette association pour la population, la santé et l’éducation.

Voir le site Les Rendez-vous du carnet de voyage de Clermont-Ferrand

Sous la neige… !

La vente continue. La neige et le froid n’ont pas altéré l’énergie des équipes qui se relaient au mieux pour assurer. Heureusement, un abri a été trouvé qui permet de protéger un peu vendeurs et clients dans les moments de forte précipitation…

Pendant ce temps là, en Casamance, il fait 35° à l’ombre.

 

Vente de soupe au Court-Métrage

In-extremis. Une équipe est prête autour du chef Bernard, pour tenir un stand de vente de soupe et café pendant le festival du Court-Métrage à Clermont-Ferrand du 3 au 10 février, festival qui fête ses 40 ans.

In extremis, car jusqu’au dernier moment, il manquait, retenu qu’il était dans le port de Marseille, le camion… Et pour un food-truck (comme on dit ici), il fallait bien un camion-bouffe (traduction approximative).

Mais il faut tenir en rotation de 11h à 22h, par une température fraîche ; alors toutes les bonnes volontés sont bienvenues. Et heureusement il y en a !

Alors, par ici la bonne soupe (aux oignons, aux légumes de saison,…), au profit des actions à venir pour l’amélioration de la santé en Casamance.

Passez et faites passer voir un film court, passez et faites passer prendre une petite soupe !

 

 

 

Des nouvelles après coup

♦ Des photos  nous parviennent après-coup, de la mission à l’hôpital psychiatrique.

La mission,  conduite par Florence et Nadine, s’est déroulée pendant quinze jours, en parallèle des autres missions médicales et de la  distribution des voitures.

L’hôpital psychiatrique est situé en brousse à quelques kilomètres du centre de Ziguinchor. Créé en 2008, il est le seul du genre au Sénégal. Les patients peuvent y être  hospitalisés avec un accompagnant présent sur place pour tous les aspects de la vie quotidienne, dont la nourriture. Les pathologies sont les mêmes qu’en France. L’épilepsie est répandue.

Outre la participation aux soins, l’échange formatif est l’autre aspect essentiel de la mission. Notre association alloue une petite aide financière pour les médicaments, sous la forme d’un droit de tirage dans un centre pharmaceutique local.

Et c’est la voiture 2 qui a été remise à ce centre de soins, conduite par Christian et Jean-Paul qui ont remis les clés.

 

♦ Et puisqu’on est après-coup, racontons, mais pour en rire, le retour acrobatique des derniers à repartir, une bonne vingtaine de conducteurs, accompagnants et infirmières, qui devaient être de retour en France lundi matin et ne sont arrivés que mercredi dans la nuit !

Accrochons-nous !

L’avion Ziguinchor-Dakar qui transportait nos amis est arrivé avec un petit retard au nouvel aéroport de Dakar. Le Dakar-Paris d’Air France avait décollé sans les attendre !

Voilà donc le groupe, à minuit,  dans le nouvel aéroport inauguré la semaine précédente et pas encore équipé pour gérer une telle situation… Pour trouver un nouveau vol, pas d’autre solution que se rendre à Dakar passer le reste de la nuit et attendre l’ouverture d’une agence de voyage.

Par chance, il reste assez de places sur un vol pour Bruxelles avec correspondance pour Lyon. Départ lundi soir.

Mais à Bruxelles, une tempête de neige bloque l’aéroport ! Plus de correspondance ! Il faudra attendre les vols pour Lyon suivants… mardi soir. Et il en faudra deux pour emmener tout le monde. Nouvelle longue attente.

Arrivés à Lyon, enfin ! Mais les bagages n’avaient pas suivi !

Retour sur Clermont en minibus sans les bagages…

Ouf, tout le monde est finalement rentré at home, fatigué, et les bagages ont tous été livrés le lendemain.

Les amis s’en souviendront !


Comme chacune des précédentes, cette 12ème Route de la Solidarité et de l’Amitié a apporté son lot de surprises, de moments agréables et d’autres moins plaisants mais qui tous donnent  à la Route son petit goût d’aventure et s’ajoutent aux souvenirs qui alimenteront pendant longtemps les conversations lors des retrouvailles !


 

 

 

Tous prêts pour le retour ; la mission médicale et les camions aussi

A leur tour, les soignant(e)s de la mission médicale sont rentrés vendredi à Ziguinchor, bien accueilli(e)s par les convoyeurs encore présents. Week-end de repos avant le retour en France.

Au même moment, on annonce l’arrivée des camions au port de Dakar ; chargés des bagages qu’on ne peut ramener par avion (tentes, …), ils ont parcouru 700km en 13h (il faut dire, qu’en fin de périple, les chauffeurs sont bien entraînés !).

Pour le convoi, ils étaient conduits par Bernard et Guy, Jean-Claude et Paul, Jean-Christophe et Alain.

Les camions ont donc été remis au transitaire pour retour par voie maritime.

 

 

La 16 à Bouroucco, la 1 à Thietty. Et la 6 ?, la 18 ?

Hier jeudi ont été distribuées les dernières voitures, en petit comité.

A Bouroucco, petit village au nord-ouest de Kolda près de la frontière gambienne, qu’on rejoint par une bonne piste en latérite, la réception est sans folklore mais chaleureuse et colorée. C’est Myriam et Luc qui remettent les clés de la voiture 16 initialement conduite par Bernard G. et Pierre B.

Et l’après-midi, c’est dans le village de  Thietty au bout encore d’une longue piste, que la voiture 1 est remise par un de ses conducteurs, Patrice, et par Luc remplaçant Jean. Beaucoup de monde et du folklore Peul, avec tam-tam et « violons » très traditionnels et chant du griot.

 

La distribution des voitures est achevée. C’est la fin du périple.

Les camions partent à  Dakar pour un retour en container par bateau tandis que leurs conducteurs, Bernard, Paul, Alain, Jean-Claude, Patrice,  partiront de Dakar.

Et le reste du groupe est rentré sur Ziguinchor ou Cap-skirring pour une pause finale ensoleillée avant de prendre l’avion du retour. Tous vont retrouver l’hiver.

Mais, où sont donc passées les voitures 6 et 18, non citées jusqu’ici ?

La 6, conduite par Pierre M. et Francisco puis de nombreux autres conducteurs, a été attribuée au poste de santé du village de Diagnon.  Son nouveau conducteur  est venu la chercher directement à Ziguinchor.

La 18 restera à Ziguinchor, à disposition des membres de l’association qui feront des missions intermédiaires pour les déplacements qu’ils auront à effectuer en Casamance, principalement pour l’entretien des voitures. Elle a été conduite par Pierre D. et Guy D. qui ont veillé sur elle jalousement.



Merci à tous ceux qui nous ont suivis et encouragés au cours de ces semaines.

Merci pour les commentaires auxquels nous n’avons pas forcément pu répondre faute de temps ou de connexion efficace.