Cette deuxième journée s’annonce rapidement aussi poussiéreuse que la précédente, car il faut emprunter de longues pistes où les véhicules soulèvent un nuage de fine poussière rouge, dont nous reviendrons recouverts.
A Boureck, l’accueil est chaleureux mais sans musique ni danse car le village est en deuil. Après quelques discours d’usage, les clés de la voiture 14 sont remises par Mariama et Pierre qui remplace Annie partie en mission médicale.

Nous poursuivons donc la piste vers Koubanao où nous parvenons plus tôt que prévu, ce qui laisse le temps de se promener dans la ville, observer les maisons typiquement diola au toit en taule, avec cour bordée de palissade.


L’accueil est partout sympathique.
Des femmes nous préparent le déjeuner : au menu, riz et poisson le tout mijoté dans un bouillon avec oignons, herbes, épices. Le plat est servi dans de grandes jattes en aluminium, à raison d’une pour cinq convives. Des cuillères nous sont distribuées, ce sera plus facile pour nous !

Puis vient le moment de la cérémonie qui sera faite de discours et de folklore. C’est la deuxième fois que ce village reçoit une voiture qui a été très bien utilisée et entretenue. Patrice rappelle notre passage en 2012, date à laquelle son nom a été attribué à un bébé qui venait de naître. L’enfant maintenant agé de 5 ans est présent.

Jeannot, – comment qu’s’appelle – disons notre facilitateur, rappelle avec fermeté mais humour aussi, les consignes pour l’usage de la voiture.

Puis commencent les danses avec l’arrivée successive de trois masques tout droit sortis du bois sacré, le kumpo déjà vu la veille, mais aussi deux autres tout à fait effrayants, tout cela au son des djembés, tambours et autres couvercles de casserole.

Les clés de la voiture 11 sont remises par Sylvie et Patrice qui remplace Marie-Gil partie en mission médicale.

Nous rentrons au soleil couchant.

Une journée bien remplie !










Sous le chapiteau avaient pris place les nombreux membres de l’association, convoyeurs et leurs invités, ainsi qu’un grand nombre de personnalités locales.



















Hier, les machines ont souffert autant que les hommes sur la piste, ses trous et ses ornières. La voiture 7 a subi une fracture d’un cardan que nos chirurgiens ont rapidement remplacé par une prothèse en stock.






A l’approche du fleuve Sénégal, une toute autre végétation apparaît, avec des arbres et des rizières encore vertes, puis des étangs et marécages qui forment une réserve naturelle peuplée d’oiseaux variés.








